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3 Attractivité _ analyse

Lorsque nous comparons le cadre théorique, en relation avec le campus de UBC, on dénote plusieurs caractéristiques clés en rapport avec l’attractivité. En effet, le territoire du campus a instauré, au fil des années, plusieurs éléments qui sont attrayants pour les utilisateurs, et ce, pour plusieurs raisons. Voici donc différents points du campus de UBC qui permettent de faire une relation entre l’attractivité et les installations physiques mises en place.

 

Tout d’abord, à l’aide de la carte des espaces verts (1), on remarque assez rapidement que le campus de l’université est verdoyant. En plus d’être ceinturés par une forêt mature, plusieurs parcs et espaces verts ont été aménagés un peu partout sur le site. De plus, pratiquement toutes les rues sont agrémentées d’arbres et de plates-bandes végétalisées. On peux d'ailleurs constater que UBC consacre une section entière de ses politiques à l'importance de la qualité des plantations. Un guide est formuler pour spécifier quelles plantes pouvaient contribuer ou nuire aux différents secteurs du campus. Cette liste comporte d'ailleurs des essences priorisées et des essences prohibés, en plus de prendre en considération l'ensemble du calendrier, avec des types de plantations qui agrémenteront le paysage autant l'été que l'hiver. 

2 Landmarks
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Le premier point figurant sur la carte est une succession de fontaines. Situées sur le University Boulevard, elles font partie des principales attractions qui accompagnent les piétons dans leur déambulation. On retrouve également des cascades d’eau à proximité de la librairie universitaire. Celles-ci sont alimentées par les eaux pluviales qui sont ensuite collectées, puis filtrées par la végétation avoisinante. Donc, en plus d'ajouter un élément attrayant pour la marchabilité, ces installations contribuent à l'environnement en faisant office de mesure d'adaptation, en amont, aux changements climatiques. Il est également possible de traité cette installation comme un élément qui contribue à la qualité des trajets (quality of path) traité par Southworth (2005). 

1 Espaces verts
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Dans un second temps, la carte des Landmarks (2) de UBC marquent certains des emblèmes les plus réputés du campus universitaire. Ces éléments marquants permettent d’augmenter l’attractivité de l’environnement par un paysage distinctif, tout en offrant des points de repère aux passants et en contribuant au sentiments d'appartenance de la population du campus.

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Le second élément est le bâtiment des Sciences de la Terre. Abritant des installations de recherche de pointe, l’extérieur du bâtiment rappelle à certains passants un géant jeu de Jenga en verre. Ce design novateur et singulier a valu aux concepteurs un prix d’excellence, ainsi que son actuel statut d’icône.

Le troisième emblème se situe à l’intersection du University Boulevard et de la Main Mall. C’est la Place Martha Piper, nommée en l’honneur du onzième président de l’UBC. Elle présente une grande fontaine offrant un peu de repos aux piétons, le long de l’une des intersections piétonnes les plus achalandées du campus de Vancouver.

La quatrième icône est reconnue principalement pour sa toiture en nid d’abeille. Cet arrêt de transport en commun est situé sur le University Boulevard, près du centre commercial Wesbrook. Il démontre que même les installations les plus communes peuvent aussi faire l’objet d’une attention esthétique particulière.

Le cinquième attrait concerne le mobilier urbain. Un peu partout sur le campus, on retrouve des installations et du mobilier urbain permettant aux usagers de profiter de l’extérieur confortablement. Sur la photo, on retrouve les UBC’s Pop Rocks, soit un ensemble de Bean Bags, fabriqués à l’aide de matériaux 100 % recyclés. En analysant rapidement les places publiques de l’université, nous avons fait le constat que certaines d’entre elles n’étaient pratiquement pas aménagées. C’est en approfondissant nos recherches que nous avons découvert ces récents aménagements. On comprend donc, comme ce projet le démontre, que la plus simple des interventions peut transformer un lieu public, auparavant inoccupé, en lieu attrayant et propice à la socialisation. 

D'ailleurs, lorsque nous analysons la section correspondante des politiques pour 2030, on peux alors constater que UBC met au centre de ses préoccupations l'animation et l'utilisation de ses multiples lieux/places publiques. En effet, en plus de graduellement les améliorer avec des dispositif tel que celui mentionné précédemment, ils ont opter pour une vision se rapprochant un peu des principes du chrono-urbanisme. Conséquemment, en classant en ordre d'échelle et d'importance les différentes places publiques du campus, ils ont été en mesure de favorisé des aménagements visant une grande flexibilité, pour une utilisation optimale. C'est alors que ces places prennent tous, au courant de l'année, jours comme soirs, une vocation différente, allant du simple lieu de détente, en passant par un lieu d'exposition de travaux d'étudiants ou une place de marchés. On retrouve même certaines places, lorsque l'architecture le permet, qui sont transformée en salle de projection en plein air, permettant aux usagers de décompresser de leur journée en écoutant un film ou un documentaire.  

Le sixième emblème représente le logo de l’université, soit La tour de l’horloge accompagnée du bâtiment Irving K. Barber Learning Centre. Situé au cœur même du campus, ce monument est repérable à plusieurs endroits sur le site, ce qui en fait un excellent point de repère. On pourrait également lui conférer le statut d’emblème principal du campus UBC Vancouver.

Le septième point marquant se retrouve à l’emplacement du mât du drapeau canadien et du Roses Garden. De ce point de vue, on retrouve une vue spectaculaire sur l’océan et les montagnes. La situation géographique en est pour beaucoup puisque le site se retrouve sur la pointe ouest de la ville de Vancouver.

Par la suite, en ce qui concerne l’éclairage. Comme il est possible de constater sur la carte des mises en lumière (3), plusieurs secteurs ont été mis en valeur grâce à la lumière. Il y a bien évidemment les différents accès du site et les rues principales, qui ont reçu une attention particulière au niveau de la luminosité. Les politiques du campus traitent d’ailleurs dans les moindres détails les types de luminaires pour chaque type d’espaces, en spécifiant même le nombre de lux voulu ainsi que le type de faisceau. Le tout est visible dans la carte des éclairages, présente dans la section analyse de la sécurité. Toutefois, un point intéressant concernant la lumière est l’utilisation qu’­­ils en ont faite pour mettre en scène certains éléments sur le campus et leur donner une allure plus cérémonielle. Ces emphases sont visibles à plusieurs niveaux. On retrouve entre autres une mise en valeur au niveau des espaces végétalisés, des œuvres d’art, des entrées de bâtiments, des landmarks et des différents plans d’eau et fontaines. Tel que stipulé dans les politiques 2030 de UBC, la mise en lumière de ces éléments contribue grandement à un objectif d’augmentation du sentiment d’appartenance et l’imagibilité que les usagers portent envers leur campus. Ces concepts sont d’ailleurs traités sous le terme de lisibilité dans Bentley (1985) qui s’appuie sur les théories de Lynch (1996).

3 Mises en lumière
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Ensuite, en ce qui concerne l’importance des vues, comme on a pu le voir dans la section du cadre théorique, ces dernières contribuent largement à l’attractivité d’un lieu. En plus d’aider, comme les landmarks, à la lisibilité du campus, ces dernières accompagnent les usagers dans tout au long leur parcours quotidiens. Comme on peut le voir sur la carte des corridors de vues (4), UBC prend au sérieux son patrimoine du paysage en attribuant la mention de protégé à plusieurs corridors de vues, historiquement présent sur le site. Ces derniers sont déclinés en deux types principaux soit des vues sur le campus lui-même, comme on le voir au centre de la carte et des vues sur le paysage avoisinant, comme on peut apercevoir aux extrémités nord et sud du campus.

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4 Corridors de vues protégées
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Enfin, pour ce qui est de la richesse, tel que vu dans le cadre théorique, la matérialité devient un élément clef dans l’expérience sensible de l’usager, lorsqu’il parcourt un segment de trajet. En effet, la variété et la nature des textures présentes à l’échelle du marcheur vont contribuer ou pas, à son appréciation de sa déambulation. Encore une fois ici, lorsque l’on analyse les politiques du campus, en lien avec les aménagements déjà en place, on constate un effort noté pour cette variable expérientielle. Le guide des politiques comporte même une section entière qui traite de la matérialité convenable pour chacun des types de voies piétonnes, en fonction principalement de leur importance et de leur fréquence d’utilisation. De ce fait, sur un même parcours, il est possible, voire même très probable, pour le marcheur de croiser plus d’une surface, ce qui contribuera alors à varier et dynamiser son trajet. On peut voir sur l'image ci-dessous, la richesse de textures. 

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