La marchabilité, ou encore la qualité des conditions de marche d'un environnement, est un concept qui semble, pour plusieurs, relativement contemporain. Il résonne ainsi puisque ce n’est que relativement récemment que ce concept a tranquillement refait surface dans la planification des villes. En effet, cet aspect de l’aménagement urbain gagne aujourd’hui en popularité car on le considère de plus en plus important. Cependant, si on remonte un peu dans le temps, il est possible de constater que l’avènement et la démocratisation de l’automobile, attribuable à la période d’après-guerre des années 30 et 40, ont presque effacé cette qualité de l’environnement bâti qui était bien présente dans les villes d’autrefois. Le gain de la popularité de la marchabilité est d’ailleurs en partie attribuable à un mouvement de réaction suite à l’étude de certaines villes, érigées durant l’ère de la glorification de la voiture, qui priorisent les déplacements motorisés et individuels. Dépourvues de qualités primordiales, ces villes post-moderniste démontrent que la marchabilité est un enjeux très important dans l’aménagement urbain d'aujourd'hui.

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Cette étude de cas sur le campus de Vancouver de l'Université de la Colombie-Britannique se concentrera sur quelques unes des qualités intrinsèques à la marchabilité, soit la mobilité, la sécurité, l'attractivité, la perméabilité et la compacité. Ces éléments ont été sélectionnés parmi d'autres afin de dégager les qualités les plus importantes, selon nous, d'un environnement marchable.